C'est vraiment pendant ce stage de six mois que j'ai trouvé vraiment ce que je voulais faire après, ce qui me plaisait dans le métier de designer.

Quentin Lindner - Designer Indépendant - Mastère Designer Manager mention Produits éco conçus et Wild tech - 2019

Peux-tu nous parler de ton parcours à l’ESDL ?

Je suis arrivé en 2014, j’ai fait mes cinq années d’études à l’ESDL. J’ai eu l’occasion pendant mon mastère de partir à l’étranger, à Hong-Kong.

Quels ont été les bénéfices de ce stage pour toi ?

J’étais en stage pendant six mois dans une start-up lyonnaise qui avait de gros enjeux du point de vue de ce qu’on appelle le “branding”, l’image de marque. Elle était ce que l’on appelle une marque ingrédient.

C’est à dire qu’ils équipent les produits d’autres marques qui peuvent très bien être chez Décathlon ou chez des marques grand public que tout le monde connaît à peu près. En fait, le problème, c’est qu’ils n’existent pas réellement du point de vue du consommateur, et il faut qu’ils puissent exister à travers le produit d’autres. Donc je suis un peu tombé amoureux de tout ce qui est branding, de tout ce qui est image de marque. Après, j’ai toujours été aussi fan des grosses marques comme les Nike, les Apple, etc. Et finalement, c’est quelque chose que j’ai retrouvé dans cette start-up là.

En fait, c’est vraiment pendant ce stage de six mois que j’ai… Que j’ai compris et que j’ai trouvé vraiment ce que je voulais faire après, ce qui m’animait, ce qui me plaisait dans le métier de designer.

Comment s’est passée ton intégration dans le monde professionnel ?

Pendant ma dernière année de mastère, j’ai aussi été designer indépendant. J’ai ouvert mon auto-entreprise et en parallèle de ma dernière année, je faisais des missions pour des clients dans les Landes et aussi certaines entreprises avec lesquelles j’avais été en stage qui voulaient continuer à travailler avec moi. Donc je cumulais un peu les études et un petit peu de travail à côté. C’est là que je me suis un peu fait la main et ensuite j’ai directement continué.

 Je n’ai jamais vraiment prétendu vouloir être salarié. J’ai directement continué à travailler à la mission en fait avec des entreprises hors du département, mais aussi beaucoup dans les Landes et en fait de plus en plus dans les Landes. Et de fil en aiguille, au fur et à mesure, je me suis fait un petit peu mon réseau, ma place sur le département et aujourd’hui, ce réseau, en fait, je l’ai mis à profit.

On s’est regroupé avec d’autres indépendants pour créer un collectif. En fait, on fait de la création de contenu et du design de marque pour les entreprises locales.

Avec mes associés, les autres freelances avec lesquels je travaille, généralement, je travaille l’identité, la stratégie de marque et derrière, j’ai un photographe/vidéaste qui s’occupe de faire tous les contenus photos, vidéos. J’ai des community managers qui diffusent le contenu et les campagnes de communication auxquelles on a réfléchi ensemble sur les réseaux sociaux. Une autre associée, elle, qui va plutôt travailler tout ce qui va être gestion des plans média, relations presse, un autre qui va développer les sites internet, les pages d’atterrissage… Bref, toutes ces choses qu’on entend souvent dans le marketing digital.

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